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Le chimiste Linus Pauling réalisa des études sur l’acide ascorbique il y a plus de 50 ans, en présageant que des doses élevées de vitamine pourraient agir de contre le cancer, mais il ne put jamais fournir de preuves.  De nouvelles études pourraient confirmer son intuition.

L’acide ascorbique : les souris en produisent elles-mêmes

 

 

 

Les humains ont perdu la capacité de produire de l’acide ascorbique par biosynthèse au cours de l’évolution. En revanche, les souris produisent elles-mêmes leur vitamine C par l’intermédiaire de l’acide gulonique.

Jusqu’à présent, on savait que les cellules souches absorbent des quantités élevées d’acide ascorbique. Pour déterminer si la molécule est importante pour leur fonction, les analystes ont travaillé avec des rongeurs transgéniques dépourvus de L-gulonolactone oxydase, catalyseurs de l’acide gulonique en acide ascorbique. Ils ont généré une carence qui existe chez environ cinq pour cent des humains. Ils prévoyaient une diminution de l’activité des cellules souches. Mais c’est exactement le contraire qui s’est produit : il y a eu une augmentation de leur prolifération.

Les cellules souches utilisent l’ascorbate pour réguler la fréquence des modifications chimiques de l’ADN qui font partie de l’épigénome. Si les cellules souches ne reçoivent pas assez de vitamine C, l’épigénome peut être modifié de telle façon que le risque de leucémie augmente.

Une faible quantité d’ascorbate inhibe le suppresseur de tumeur TET2 (Tet methylcytosine dioxygenase 2). TET2, à son tour, contrôle l’activité des gènes via des mécanismes épigénétiques et donc la destruction ciblée des cellules souches.

Cette découverte est particulièrement importante pour les personnes âgées : à mesure que l’âge augmente, la fréquence des mutations acquises croît. Cela se produit chez une personne de plus de 65 ans sur dix. Selon Morrison, « l’une des mutations les plus courantes chez les patients atteints d’hématopoïèse clonale est la perte fonctionnelle d’une copie de Tet2. Nos résultats suggèrent que les personnes atteintes devraient recevoir 100% de leur dose quotidienne de vitamine C. » Cela aiderait a à maximiser l’activité des suppresseurs de tumeur Tet2 restants pour protéger contre le cancer.

 

Un avenir prometteur

Le travail des analystes montrent des mécanismes fondamentalement nouveaux. Pour l’instant, l’idée que tous les résultats obtenus sur les modèles animaux puissent être transférés aux humains reste ouverte.

Sur base de l’article de Michael van den Heuvel DocCheck News
2340cookie-checkLa vitamine C, un nouveau moyen de contrer le cancer ?

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